petits arrangements avec le reglement

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Je pense que tu as constaté l'esprit régate fédéral bien particulier où l'intimidation fait partie du jeu.
Pour notre part, nous avons eu un 29er qui refusait de lofer sur la ligne de départ en pretextant que ça ne l'arrangeait pas, un autre qui nous demandait (mais assez poliement) de ne pas rester à son vent sur la ligne.
Et le pire, un braillard qui arrive babord à la bouée sous le vent (celle de gauche), et qui hurle à "Y'a pas d'eau!" alors que l'on arrive tribord.

Tout ça me rappelle l'ambiance des régates d'optimist où le droit que tu possèdes sur l'autre est plus important, à tes yeux, que ta tactique, si tactique il y a...

Milles excuses mais je ne suis pas assez décentrée pour engager des négociations sur l'eau avec un autre bateau, en général je m'en tiens aux règles "basiques" de priorité en essayant surtout de ne pas gêner un bateau prioritaire.
Faire entrer la philosophie dans les règles de croisement me parait difficile.

Christine écrit:

Milles excuses mais je ne suis pas assez décentrée pour engager des négociations sur l'eau avec un autre bateau, en général je m'en tiens aux règles "basiques" de priorité en essayant surtout de ne pas gêner un bateau prioritaire.
Faire entrer la philosophie dans les règles de croisement me parait difficile.

Entièrement d'accord. :-*

Pour compléter, nous étions sous spi légèrement en arrière et décalé sous le vent d'un 29er (féminin aussi ;rolleyes; ) qui n'a rien trouvé de mieux que d'empanner. Nous avons éviter la colision en dessalant...

Je me souviens aussi d'avoir failli finir la régate en catamaran à 4 équipiers ! A la bouée sous le vent, on arrive à trois. Etant à l'extérieur, j'anticipe (pour une fois) et loffe pour faire de "l'espace". Un 29er non prioritaire arrive sous spi et loffe au lieu d'empanner...Le fameux espace s'est donc vite réduit à néant nous sommes passé accrocher par la drisse de spi à l'échelle de JB et Walter, heureusement on a évité le dessalage, il y avait moins d'air...

Après quelques autres frasques notre conclusion avec Guy :

1) si nous étions à notre place en réel, il n'y aurait pas de problème ,
2) nous n'anticipons pas assez les situations foireuses

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pas vu l'action... mais j'imagine tout à fait.... J'aime la filière fédérale , mais heureusement que les parents restent en grande majorité à terre, car les gamins des leurs premiers pas sont élevés à la footballeuse... et vas-y tacle tacle, dans les jambes .... vécus trop longtemps à mon gout sur les bords de terrains verts quand j'accompagnai mon fiston les mercredi après-midi....

Quand les voileux comprendrons qu'il y a tant de paramètres à prendre en compte pour améliorer sa vitesse et sa position sur le plan d'eau et que les batailles sur tapis vert n'ont jamais grandi les vrais champions ... Les règles ISAF se simplifient d'olympiade en olympiade, alors peut-être qu'un jour le retour des régates ne sera plus ternis par les longues attentes des confrontations devant les jurys.

Sur ce dernier point, les qqfois ou j'ai été assesseur d'un jury, le rôle pédagogique de ces derniers (surtout dans les séries jeunes) m'a paru réconfortant, car ils ont tous sans exception notifié la navigation à la loyale et incité les plaignants à tenir un rôle qu'éducateurs sportifs / parents and co avaient certainement oubliés d'inculquer aux minots...

- Entièrement d'accord avec Alain.

- Je penses que le problème n'est pas propre au jeunes en 29er car même entre nous on le fait parfois (rien qu'au départ, on se loffe souvent jusqu'au dernières secondes alors que pour lancer nos bateaux à pleine vitesse il nous faut environ 10/15 secondes au mieux ...)

- On ne regarde que le gains du moment entre 2 croisements (pour gagner une demi-longueur) sur le concurent direct, alors que le reste de la flotte gagne du terrain.

- Les jeunes n'hésitent pas à prendre plus de risque à chaque croisement car ils ne veulents rien lachée "ils veulent gagner chaque duel" ... alors que l'expérience et ou la sagesse leurs montreront qu'il faut parfois d'autre choix pour gagner encore plus.

Néamoins, pour tous le reste ces jeunes en 29er nous ont montrés leurs talants sur ce support.

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Je vois que cet équipage féminin en a croisé plus d'un. Nous il nous a demandé, sous spi, de "déscendre plus que ça", ceci juste après nous avoir empanné devant le nez en arrivant babord. Le ton de cette proposition nous ayant quelque peu enervé, elles se sont pris les 29 m de la bulle dans leur vent et elles se sont bien senties obligé de descendre toutes seules. ???

Plus sympatique, un équipage masculin cette fois, toujours lors d'un croisement sous spi où nous nous présentions tribord, nous balance "allé allé, vas-y ça passe". Cela nous a fait plaisir, mais j'avoue que je ne l'avais pas franchement conçue autrement, croisant tellement loin devant et tribord qui plus est. Mais l'intention était là, que c'était gentil de leur part ;rolleyes;

cadre écrit:

oui j'ai vu l'action, et je sais pas comment tu a fait pour garder ton calme...;angry;

J'ai un équipier pour ça!

au sujet du reglement, une question restée ouverte:

à la boué sous le vent, celle qui fallait laisser à tribord (celle "à droite" de la porte), est-ce que un bateau babord peut demander de l'eau à un bateau tribord car "intérieur" à la boue, si le croisement arrive dans le 2 longueurs?

A mon avis non, mais l'équipqge du B14 cahmpion du monde Breizhskiff semblait dire le contraire. Si c'est le cas, quelqu'un pourrait m'expliquer pourquoi (quelle règle)?

enfant terrible écrit:

au sujet du reglement, une question restée ouverte:

à la boué sous le vent, celle qui fallait laisser à tribord (celle "à droite" de la porte), est-ce que un bateau babord peut demander de l'eau à un bateau tribord car "intérieur" à la boue, si le croisement arrive dans le 2 longueurs?

A mon avis non, mais l'équipqge du B14 cahmpion du monde Breizhskiff semblait dire le contraire. Si c'est le cas, quelqu'un pourrait m'expliquer pourquoi (quelle règle)?

pour moi pas de pb le bateau tribord amure et prioritaire, la notion d'engagement ne marche que pour 2 bateaux sur le meme amure

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cadre écrit:

le bateau babord a droit a de l'eau si il est engagé en arrivant a la bouée sous le vent.application de la regle 18.2(a)
je cherche l'animation sur la regle et je la post de suite....
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je ne la trouve plus le site est indisponible. donc pas d'animation pour le moment.
mais la règle est très clair a ce sujet.

De même du fait de nos angles de descente le bateau bâbord est presque forcément engager car la ligne d'engagement est la parallèle au tableau arrière.

pour info


Attention, pour la R18.2.a et .b, 2 bateaux arrivant ensemble vers une bouée sous le vent et sous des amures différentes seront considérés comme engagés.

www.virtual-winds.com/rcv_r18.htmlir
voir en fin de page:
Sur ce schéma, bien que bleu soit babord amure, on considère qu'il est engagé à l'intérieur et jaune devra lui donner la place pour contourner ou passer la marque.

Cela nous a été expliqué, sous nos yeux ébahis, par un arbitre à Carnac.

Je n'ai pas cette règle sous les yeux, mais précise-t-elle que cela ne s'applique que à la marque sous le vent?
sinon on pourrait aussi le faire au vent?

Le cas du louvoyage au vent est explique dans la regle 18-1
18.1 Quand cette règle s’applique
La règle 18 s'applique lorsque des bateaux sont sur le point de contourner ou de passer une marque qu’ils doivent laisser du même côté ou un obstacle du même côté, jusqu'à ce qu'ils l’aient passé.

Cependant, elle ne s'applique pas
(a) à une marque de départ entourée d’eau navigable ou à sa ligne de mouillage, à partir du moment où les bateaux s’en approchent pour prendre le départ et jusqu’à ce qu’ils les aient passées,
ou
(b) entre des bateaux sur des bords opposés, soit lors d’un louvoyage au vent ou lorsque la route normale pour l’un d’entre eux ou pour les deux est de virer de bord pour contourner ou passer la marque ou l’obstacle