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[Règles de Course] Le Portant
Je n'ai pas la prétention donc de remplacer certains livres décrivant des situations type (le meilleur à mon avis étant celui en Anglais de Paul Elvtrom) ICI
Attention aussi, je n'inclue pas tous les détails comme les limitations "éviter les contacts", "changement de trajectoire" ou comme "il doit au début, laisser la place de se maintenir à l'écart ...".
Je ne pense pas avoir fait d'erreur, mais si c'était le cas, n'hésitez pas à me le dire que je corrige.
J'ai choisi, plutôt qu'un long baratin, de faire des petites fiches "flow chart"
Les termes utilisés sont quelque fois volontairement différents du texte initial.
Si cela vous intéresse, je complèterai avec d'autres situations.
Je peux également mettre quelques schémas type, si vous voulez.
Voici donc pour commencer, les rêgles qui s'appliquent au portant
(hors de "la zone" des 3 longueurs autour des marques).
Spéciale dédicace à GG
Voici Le PDF
Voici les 2 fiches :
Bonne Nav. à tous
Rémi
D-One , FRA-406 , Idéfix @ Cercle de Voile de Martigues
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Note 0 : Engagé signifie que les bateaux ne sont pas en route libre derrière ou devant.
Dans le cas de nos skiffs, souvent l'engagement commence quand le bout dehors, passe en avant du tableau AR de l'adversaire.
Note 1 : Lorsque je parle d'engagement à + ou - de 2 longueurs, il s'agit de longueurs d'écart entre les bateaux. (je ne l'ai pas mis pour limiter le texte ... mais je vais peut être le rajouter.
Edit : c'est rajouté
Note 2 : concernant, le lof limité par la règle 17.
Cette règle s'applique tant que les deux bateaux sont à moins de 2 longueurs d'écart
Si le bateau sous le vent s'écarte de > 2 longueurs puis revient, il peut alors lofer comme bon lui semble.
Donc pratiquement, si vous rattraper un bateau sur la même amure :
A) Vous n’êtes pas prioritaire et devez vous écarter
Si vous attaquez au vent, votre adversaire peut vous lofer jusqu’où il veut, et vous devez continuer de vous écarter
C) Si vous attaquez sous le vent, à moins de 2 longueurs d'écart, vous êtes prioritaire mais ne pouvez pas lofer votre adversaire au delà de la route normale.
C-bis) pour pouvoir lofer votre adversaire, vous avez deux solutions
C1> Vous écarter à plus de 2 longueurs et revenir
C2> Empanner deux fois
Inversement, attention :
> Si vous lofez un adversaire et que lors du lof, il passe en route libre devant, il redevient prioritaire et va pouvoir abattre.
> Si à ce moment vous vous réengagez, vous serez à moins de 2 longueurs, et bien que redevenant prioritaire, serez obliger de faire une route normale vers la marque. (Et donc fin du lof ;embarassed; )
C'est d'ailleurs la façon de vous défendre, si vous êtes attaqué au lof.
Have fun
Rémi
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Et pour les boulets qui sont toujours à la traine: quand on est encore sur son bord de près, tribord amure, avec l'espoir d'atteindre cette saloperie de bouée avant la tombée de la nuit, et que des bateaux déboulent de partout avec leur spi bien gonflé et leur trajectoire mal assurée, qui est prioritaire? ???
Ex RS600/B14
Aujourd'hui en Classic Yawl de 45 pieds
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Je vois que ce problème t’empêche de dormir
Je pourrai compléter ces fiches par d'autre, en particulier dans "la zone" autour des marques de passage.
Pour ta dernière question, c'est facile :
La rêgle 10 (".......Quand des voiliers sont sur des bords opposés, un voilier bâbord amures doit se maintenir à l'écart d'un voilier tribord amures......") s'applique TOUT LE TEMPS hors de "la zone", et même dans "la zone de la bouée au vent".
L'expression "se maintenir à l'écart" implique l'exigence de la part du voilier bâbord de naviguer suffisamment loin du voilier tribord pour que ce dernier soit convaincu qu'il n'a pas besoin d'agir pour l'éviter.
Comme dirait l'autre c'est "clarinette"
Donc lorsque tu es tribord amure au lovoyage, prioritaire, tu es astreint à deux rêgles :
> la règle 16 "Modifier sa route".
".....Lorsqu'un voilier prioritaire modifie sa route, il doit laisser à l'autre voilier la place de se maintenir à l'écart......."
Donc pas question de modifier brutalement ta route pour emmerder un gars qui te laissait la priorité
> La Règle 14 :
".......Un voilier doit éviter le contact avec un autre voilier si cela est raisonnablement possible.
Cependant, un voilier prioritaire ou un voilier ayant droit à de la place
a) n'a pas besoin d'agir pour éviter un contact jusqu'à ce qu'il soit clair que l'autre voilier ne se maintient pas à l'écart ou ne donne pas la place.
b) ne doit pas être pénalisé selon cette Règle, sauf si le contact cause un dommage......."
Donc si le mec bâbord est en perdition, et qu'il est clair qu'il va te couper en deux, tu dois essayer d'éviter le contact (et tu peux réclamer)
Dernier point, qui m'est arrivé à Hourtin le mois dernier avec des petits jeunes en RS500.
Si le mec Bâbord hurle Tribord pour te bluffer, tu peux le faire sauter pour comportement antisportif : Rêgle 2 , Navigation Loyale. (voir cas ISAF Case 47 )
Il sera DNE, (discalification non excusable (ne pouvant être retiré de son score
Ca calme les petits malins ;evil;
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Ils ont quand meme pas fait ca ... ;rolleyes;
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Auparavant, MPS-29er-L4K-RS600-RS500-RS400!
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Concernant le post de Rémi et la question d'Olivier, il y a aussi une autre question intéressante, c'est si Olivier remonte au près sur la lay line babord, tandis que un autre abat à la bouée. C'est la vraiment qu'Olivier devra se poser la question que faire.
La règle 10 "babord tribord" donne la priorité au bateau abattant.
La règle 14 "se maintenir à l'écart" oblige le bateau au près babord à se maintenir à l'écart, en virant, ou en abattant.
C'est pour cette dualité priorité-obligation que la majorité des cas de jurys ou lors de nos régates de cas de bière seront réglées par la défaite du babord.
Mais il faut aussi garder à l'esprit:
La règle 16 "Modifier sa route" limite les droits du bateau au portant, qui doit laisser au babord le temps de se maintenir à l'écart. Hors, si la situation se présente alors que le bateau au près babord est déja proche de la bouée, le virement n'est plus possible, et seule l'abattée est réalisable. Cette abattée dans tous les cas, n'empêchera pas toute seule la collision. C'est donc bien une limitation pour le bateau abattant, qui doit prendre garde et ne pas abattre comme un aveugle.
A garder à l'esprit quand on est tete baissée dans le hissage du spi avec un bateau à nos fesses...
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Pour le tribord prioritaire TOUT LE TEMPS, je crois qu'on avait trouvé une exception dans les anciennes règles. À voir si toujours valable.
C'est le cas de 2 bateaux portant, sur bords opposés et engagés dans la zone de la bouée DE DROITE (que l'on laisse à tribord) de la porte sous le vent. Le bateau bâbord est prio. Mais à confirmer...
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La rêgle 10 (".......Quand des voiliers sont sur des bords opposés, un voilier bâbord amures doit se maintenir à l'écart d'un voilier tribord amures......") s'applique TOUT LE TEMPS hors de "la zone", et même dans "la zone de la bouée au vent".
~JB~ tu as parfaitement raison, c'est la rêgle 18.2, ou quand des bateaux sont engagés à la marque (dans la zone), le bateau intérieur a la priorité.
L'exception 18.1.a précise que cela ne s'applique pas au louvoyage à la marque au vent.
C'est pour çà que j'ai précisé que la rêgle 10, s'applique tout le temps mais hors de la zone, ou dans la zone de la bouée au vent
Note : Cédric m'a fait remarqué, que cette exception (18.1.a) a été supprimé dans les règles applicables lors des régates de l'América Cup
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- michaelduflos
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Le sempiternel dilemme entre se taper "la procession" de la layline tribord, ou arriver bâbord en espérant trouver un trou. En plus la connerie je l'ai fait deux fois ;rolleyes; (sur la première manche de ma première régate skiff, passe encore mais delà à récidiver ) , clairement un skiff c'est pas un laser pour se faufiler dans un train train, ... de plus j'avais pas encore bien compris qu'un B, çà fait 3m20 de large avec les échelles :o ... donc deux fois 10 places de perdues :_(
Et comme le mentionne fort justement Lardon, en l'absence de bouée de dégagement, l'arrivée layline bâbord est très très risquée, au moins dans le paquet.
Risque accru en skiff avec ces spi à raz de la flotte qui masque la visibilité, les équipages occupés à rester à l'endroit, et l'accélération des bateaux ... on peut vraiment se retrouver bâbord comme des "sitting duck" incapables de se tenir à l'écart.
Effectivement la rêgle 16.1 prend tout son sens.
(Mais sur que tous les jury connaissent bien ces spécificités "skiff").
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Cette dernière étant définie par la route qu'il aurait suivit pour aller le plus rapidement possible à la marque suivante en l'absence d'autres bateaux.
Question à Cédric (ou Gilles), si vous avez l'occasion de demander à Bernard Bonneau ou a un autre jury compétent :
Dans le cas de figure d'un bord de vent arrière, pour un skiff (mais aussi pour d'autre bateau), la route la plus rapide, n'est pas la route directe, mais une route loffée par exemple à 150-155° du vent. Confirmez vous donc, que dans une régate "ind", un skiff qui s'engage sous le vent depuis une route libre AR, à moins de 2 longueurs, va pouvoir loffer sur SA route normale, c'est à dire par exemple à 150° du vent.
Dans le cas d'une attaque sur un tradi, celui ci ne pourra en invoquant la rêgle 17 nous forcer à naviguer une route direct ou trop abattue ?
J'aimerais avoir confirmation avant le Championnat de France à Agde
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une fiche sur les régles lors de la procédure de départ sera aussi la bienvenue car je n'arrête pas de me "friter" avec des gens qui ignorent qu'en procédure on peux envoyer n'importe qui au lof (sans le faire virer) en étant rattrapant et sous le vent...
Meme au championnat d'europe de Longtze les gens l'ignorent, c'est moche!
En tout cas bien joué pour l'initiative!
"La régate c'est pas compliqué: tu pars en tête, tu fais marcher, tu contrôles, tu gagnes."
"La vitesse rend intelligent"
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j'ai eu l'occasion de poser cette question ainsi que une ou deux autres dédicassées à l'intersérie à Thierry Poirey cet hiver.
Route normale: on va s'intéresser à la route normale du bateau qui va devoir la respecter, et donc celle du skiff et non celle du tradi. Cela dit, une fois dans le dévent, si tu n'arrives pas à passer, tu vas avoir envie de loffer car tu as une molle. La si tu loffes et qu'il t'arrive un contact (coque mais aussi mat à la contre gite, ca va etre plus difficile pour toi d'argumenter, car le tradi aura du loffer deux fois, une fois pour aller jusqu'à ta route normale en son absence, une seconde fois pour loffer jusque ta route équilibrée dans son dévent. Et la tu n'a pas le droit, clairement.
3 longeurs: Il s'agit des 3 longueurs du premier bateau qui rentre dans la zone. Si c'est un optimist que vous rattrapez, c'est trois optimists, donc très peu de distance! Ca pose problème sur nos régates départementales, car généralement les optimists ou open bics qu'on rattrape sont déja à la ramasse (départ séparé préalable) et sont impressionnés par nos machins, et on vient s'engager à l'intérieur très tard au dernier moment: ils sont désemparés et c'est asses odieux.
Dans les deux cas, au final, on a pas mal de droits, mais prenez garde à ne pas faire jouer vos droits jusqu'à aller mettre un pratiquant moins averti des règles dans une position trop délicate, car si il y a contact, vous serez au final par votre vitesse supérieure celui qui est venu foutre la m...
RS800-RS200-Wing
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En effet dans la règle 17 : If a boat clear astern becomes overlapped within two of her hull's lenght to leeward of a boat on the same tack, she shall not sail above her proper course ....
Donc l'engagement s'effectue depuis une route libre, à moins de deux longueurs de bateau (le bateau étant celui qui s'engage (her), et doit suivre sa (her) route normale.
Donc si le skiff est celui qui s'engage, l'écartement latéral = 2 longueurs de coque du skiff.
La route normale à suivre et bien celle du skiff (merci d'avoir confirmé).
Pour ceux qui n'ont pas forcément suivi ton propos, les trois longueurs (à ne pas confondre avec l'écartement des 2 longueurs de l'engagement), sont la définition de "la zone":
Zone : The area around a mark within a distance of three hull lenght of the boat nearer to it. A boat is in the zone if any part of her hull is in the zone.
Donc effectivement, la zone à la bouée, est de 3 * la taille du bateau le plus proche.
Intéressant d'ailleurs de constater que la règle parle de "hull lenght", soit longueur de coque. Donc pour l'engagement sous le vent d'un B14, c'est 8m48 (deux coques) et non 12m (en prenant en compte le bout dehors)
De même on entre dans la zone avec sa coque, et non avec son bout dehors.
@Le Poulpe, si j'ai le temps je ferai une fiche pour le départ.
Attention quand même à la 16.1 , il faut la place (et le temps) à l'adversaire de s'écarter.
Definition de
(La place dont un bateau a besoin pour manoeuvrer rapidement en bon marin."room" : The space a boat needs in the existing conditions while manoeuvering promptly in a seamanlike way
Attention donc avec les échelles des skiffs, si çà accroche dans les haubans au lof, le bateau au vent peut ne pas être responsable.
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Rémi P wrote: Donc effectivement, la zone à la bouée, est de 3 * la taille du bateau le plus proche.
Intéressant d'ailleurs de constater que la règle parle de "hull lenght", soit longueur de coque. Donc pour l'engagement sous le vent d'un B14, c'est 8m48 (deux coques) et non 12m (en prenant en compte le bout dehors)
Heu Trois longueurs de coque de B, ca fait plus que 8m48 je pense
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Je parlais de l'engagement sous le vent (par un B14 au portant) : là c'est deux longueurs 8m48
A ne pas confondre avec la zone à la bouée : qui est trois longueurs et effectivement 12m72 pour le B
Mais dans les deux cas la règle parle de "hull lenght"
(2 pour l'engagement, et 3 pour la zone)
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