Bloody Mary Pursuit Race 2016 - 9 Janvier 2016

More
8 years 2 months ago #172020 by ggc

Alexandre 38 wrote: Magnifique les prises de vues des 14' entre autres , ça c'est de l'intersérie au moins !

à l'anglaise...

Team Papy's Forty member

Please Log in or Create an account to join the conversation.

More
8 years 2 months ago #172040 by LarDon

RS800-RS200-Wing
Auparavant, MPS-29er-L4K-RS600-RS500-RS400!
The following user(s) said Thank You: Adrian

Please Log in or Create an account to join the conversation.

More
8 years 2 months ago #172047 by Adrian
Chouette, en plus il faisait assez froid pour voir resurgir le bonnet fétiche! Oui-Oui entretient sa légende.

Ex RS600/B14
Aujourd'hui en Classic Yawl de 45 pieds

Please Log in or Create an account to join the conversation.

More
8 years 2 months ago #172048 by LarDon
Ma préférée:http://www.sportography.tv/#!/index/C0000aOwUgu9qFwQ/G0000nsc9VG.jUDI/I0000QGvObJSF.Yg

RS800-RS200-Wing
Auparavant, MPS-29er-L4K-RS600-RS500-RS400!

Please Log in or Create an account to join the conversation.

More
8 years 2 months ago #172049 by Cédric F

LarDon wrote: Ma préférée:http://www.sportography.tv/#!/index/C0000aOwUgu9qFwQ/G0000nsc9VG.jUDI/I0000QGvObJSF.Yg


Ouep j'aime beaucoup !

Breizh Skiff Project, YCCarnac.

Please Log in or Create an account to join the conversation.

More
8 years 2 months ago #172140 by Corentin
Salut à tous, je viens tout juste de voir les demandes de retour d'expérience sur la Bloody Mary. Alors voici quelques éléments de réponse qu'Henri (A.K.A Oui Oui) pourra étoffer et/ou corriger.

D'abord un mot sur ce lieu hors du commun qu'est le Queen Mary Reservoir, situé au Sud-Ouest de Londres à proximité d'Heathrow. Il mesure 2,86 Km2 et culmine à 14 m au dessus du niveau de la mer. Ce détail change la curieuse habitude que nous avons prise, de toujours descendre pour aller naviguer. Compte tenu du nombre de participant (260 bateaux) auquel se rajoute celui des spectateurs et des organisateurs, l'ensemble se transforme en un nombre de véhicule conséquent. Arriver tôt sur place s'avère donc une bonne stratégie.
Ensuite parlons de l'organisation et saluons à cette occasion, le savoir faire british en la matière. Tout est prévu jusqu’à la fourniture du petit plan annotable mis sous plastique, de la zone de course.
Les organisateurs géraient le trafic des voitures en les plaçant. Ils régulaient les montées de bateaux sur le parking du club (situé lui aussi à 14 m au dessus du niveau de la mer) et les descente des voitures, celles-ci ne pouvant stationner sur les hauteurs.
Les inscriptions se font à la dernière minute pour ceux qui n'auraient pas effectué de pré-inscription en ligne. Moyennant 20£ et quelques grigris sur une fiche, vous êtes inscrits. A condition de réserver, le club met à disposition des trackers enregistreurs de performances. Vous pouvez ainsi voir votre nom inscrit sur le tableau des records de vitesse du club… à condition de vous aligner avec un moth à foil.
La Bloody Mary est une course poursuite  : chaque bateau part en fonction de son rating, à charge au plus rapide de rattraper les plus lents. Ensuite tout se joue en temps réel, un bateau gratté sur l'eau est forcément un bateau doublé au classement. Ainsi en naviguant sur un 420, nous partions 29 minutes après les toppers (1er à s'élancer).
Avant de songer au départ, il fallait penser à la mise à l'eau. C'est peut être là que réside la principale difficulté (avec la sortie). En effet la pente du réservoir affiche un coefficient proche de la piste noire et même si l'eau s'atteint rapidement, on y perd pied bien vite. En 420 la chose se fait, avec d'autres engins l'exercice peut prendre d'autres tournures. Le club a intelligemment installé quelques pontons qui permettent de terminer la préparation des bateaux. Pour ceux qui auraient un bateau lourd, un système de palan revenant sur un winch permet d'accompagner la descente (et surtout la remontée). Comme en France, le régatier Anglais a le feu aux fesses quant il s'agit de partir sur l'eau. Il faut donc composer avec les plus énervés pour trouver sa place. A ce moment là, on s'interroge sur l'existence du légendaire flegme britannique.
Le parcours se compose de 13 bouées réparties sur l'ensemble du plan d'eau. Ce dernier comporte quelques zones d'exclusion. L'objectif consistait à rattraper les bateaux partis devant sans se faire rattraper par ceux partis derrière, tout en faisant le plus grand nombre de tours possible.
Sur l'eau, en ce qui me concerne, méa coule pas :lol: , j'avais la tête dans le guidon et j'ai eu du mal à profiter du spectacle qui s'offrait à nos yeux. Plus le temps passe, plus le nombre de bateaux sur l'eau s’accroît, provoquant de sérieux embouteillages aux passages de bouées. Rien à voir avec l'embouteillage de Lasers, ici il faut plutôt compter avec un savant mélange d'aero, de 420, de RS 200, de musto skiff passant les marques en même temps. Si le flegme anglais m'a quelque peu déçu, je reste impressionné par le niveau de maîtrise de certains participants. Prière de ne pas rater sa manœuvre surtout quand le vent se renforce. Côté météo, le soleil faisait grasse mat sous sa couverture nuageuse, avant de décider d'une journée pyjama. Par contre le vent tenait à montrer sa vigueur avec des claques dépassant allègrement les 20 noeuds (je suis nul pour estimer). J'ai le souvenir de l'une d'entre elle, plus forte que les autres, qui a envoyé au tapis 6 bateaux d'un coup devant nous. Avec autant de concurrents, les risées se lisent davantage sur les bateaux que sur l'eau. La régate fut intense autant par le vent forcissant que par la durée. Une fois partis, nous tournions pendant 2H30, auxquelles s'ajoute le complément a parcourir pour franchir l'une des bouées formant potentiellement une arrivée.
Cette ultime marque contournée, la température redescend et il faut rentrer. Comme sur le périphérique parisien aux heures de pointe, s'armer de patience fait parti des prérequis nécessaires. Il faut flairer les opportunités, jouer au mikado avec des mises à l'eau, et gérer les régatiers pressés, ceux-là mêmes qui non contents d'être les premiers à l'eau veulent faire le doublé en étant les premiers à en sortir.
Pour terminer, un mot sur le spectacle de cette diversité de bateau. Tous les modèles ne sont pas représentés mais vous pouvez malgré tout admirer de belles machines : I14, musto skiff, national 12, national 18 (atypique : 3 équipiers, 1 trapèze), 19er, Moth International, RS400, RS aero, D-zero etc. En plus d'être magnifiquement préparés, ces dériveurs sont remarquablement menés.

En récompense de tous ces efforts sur l'eau, nous avons eu le droit de remballer sous une pluie battante et drue dans un vent forcissant sérieusement. WTF, il pleut en GBR ?

En bref, venez gouter la Bloody Mary.
The following user(s) said Thank You: Cédric F, Julien A., La Marmotte, LarDon, benoitf, Adrian, marinou, ggc, Florence, pj47000 and 3 other people also said thanks.

Please Log in or Create an account to join the conversation.

More
8 years 2 months ago #172196 by Roscanpecq
Merci pour cet excellent compte-rendu ! B)
Ca donnerait vraiment envie !... s'il ne faisait pas si froid ! :P

C'est vrai que ça doit être quelque chose 200 bateaux qui sortent de l'eau en même temps ! Et si les ratings sont bien jugés, il doit y avoir du monde sur la ligne d'arrivée, en effet !

- Blaze 634 -

Please Log in or Create an account to join the conversation.

More
8 years 2 months ago #172231 by Corentin
Pour ceux qui voudraient se faire une idée plus précise, je recommande le visionnage de la vidéo réalisée par le site www.vrsport.tv/ (il faut faire défiler les vidéos pour atteindre celle consacrée à la Bloody Mary)
Les reportages de ce site sont vraiment d'une très bonne qualité.
Sinon, la page facebook du Queen Mary Sailing Club a mis en ligne de magnifiques clichés.
Bon visionnage
The following user(s) said Thank You: Cédric F

Please Log in or Create an account to join the conversation.

More
8 years 2 months ago #172232 by antoinetolosane
Et une course poursuit BSP en France Est-ce Possible ?

Antoine Tolosane
RS700 GBR 983 - Bladerider 3301 - L4000

Please Log in or Create an account to join the conversation.

More
8 years 2 months ago #172234 by Cédric F

antoinetolosane wrote: Et une course poursuit BSP en France Est-ce Possible ?


On en a déjà fait sur les régates breizhskiff, à Carnac, mais avec très peu de bateaux. Or c'est le volume qui fait l'intérêt. Ceci dit même avec peu de bateaux on s'est bien marré.
En 2015, il y aurait dû y en avoir une à Carnac mais nous sommes restés sur tour moyen pour deux raisons :
- on a voulu faire assez simple à cause des conditions météo et donc maximiser le temps de nav (merci le tour moyen).
- Une course-poursuite demande un peu de préparation en amont : les Comités de course font un complexe d'infériorité vis à vis des Anglais et on peur de se lancer la dedans. A Carnac, non seulement on n'a pas eu assez de temps de préparation avec le club et le Comité de Course et ni le club ni le Comité de course n'ont été très moteur dans la préparation de cette course à cause de l'inquiétude qu'ils ont vis à vis de ce format.
A leur décharge se planter sur une course-poursuite pourrait condamner ce format en France.
Pour être complet, cela fait des années que je demande à la FFvoile d'organiser cela sur l'Open de France mais il semble que cela soit compliqué...

Pour 2016, nous allons faire une course poursuite à Carnac, en la préparant bien cette fois. C'est important d'amener de la diversité dans les formats.
On a définitivement validé le principe du tour-moyen au Der et sur d'autres épreuves. Je pense qu'il faudrait le généraliser comme pratique de base.
On a réintroduit le raid avec Quiberon et on espère peut être le proposer sous une nouvelle forme en 2016 sur l'épreuve de Bretagne nord.
On ne lâchera pas l'affaire sur la course-poursuite.

Après comme toujours, cela peut paraitre simple mais c'est du boulot d'orga et ce sont toujours les mêmes qui s'en chargent...

Breizh Skiff Project, YCCarnac.

Please Log in or Create an account to join the conversation.

Powered by Kunena Forum